Les troubles causés par la dépression sont nombreux ; un patient dépressif a souvent des difficultés à penser et à avoir des activités habituelles. Il peut devenir passif et avoir une relation toxique avec la nourriture soit en s’en désintéressant ou au contraire en ayant une consommation abusive de la nourriture afin d’oublier son chagrin écrasant. Elle peut ainsi induire le patient à développer, en plus de sa dépression des troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie.
De plus, un patient dépressif souffre de troubles du sommeil comme l’insomnie ou d’un abus de repos où le patient se réfugie dans le sommeil pour ne pas avoir à se confronter à la réalité de la vie. Ce mur entre réalité et cauchemar devient alors un facteur dans l’intégration sociale d’une personne dépressive. Les amalgames commencent alors, surtout dans le monde professionnel et à l’école, où on caractérise le patient comme “paresseux”.
Souvent, soit le patient décide de ne pas informer ses collègues de sa maladie par peur de se faire juger, soit, Les neurones, millions de cellules nerveuses interconnectées composent l’encéphale. Ces neurones communiquent entre eux afin qu’une personne puissent se déplacer, penser ou ressentir des émotions. Pour cela, les neurones envoient et reçoivent des messages chimiques nommés neurotransmetteurs. Un neurotransmetteur fait passer un signal lorsqu’il est libéré depuis un neurone, et que celui-ci traverse une fente (synapse) et s’attache à un récepteur d’un autre neurone. être si pesant que le patient aura des pensées suicidaires après avoir perdu espoir en une vie heureuse. On sait que la dépression peut être liée à un événement brutal et émotionnel dans la vie d’un patient.
Elle peut aussi être déclenchée par les niveaux de l’un des neurotransmetteurs : la sérotonine, la racine de la dépression. De la sérotonine provient de nombreuses formes de dépressions qu’il faut identifier chez un patient souffrant de chagrins l’affaiblissant afin de pouvoir diagnostiquer précisément la dépression et de préscire un traitement adapté pour une “guérison”.Une dépression majeure entraîne des changements majeurs dans des zones du cerveau qui impliquent l’humeur, la mémoire, et les prises de décision. Une équipe du centre de recherche biomédicale spécialisée en santé mentale de l’hopital de “Maudsley” à Londres travaille sur le rétrécis-sement de certaines zones du cerveau. L’hypocampe, le cortex préfrontal et le noyau amigdalien sont particulièrement sensibles aux changements. Des zones essentiel-les dans l’interprétation du stress et dans la détermination des réponses appropriées. De nombreux médiateurs chimiques sont impliqués notamment le cortisol, l’hormone du stress.
C’est cette hormone qui serait responsable de cette atrophie du cerveau. Elle est libérée par les glandes surrénales qui augmentent de volume chez les personnes souffrant de dépression. Matthew Kempton, chercheur de l’Institut de la psychiatrie à Londres dit : “Ce que nous savons c’est que ces changements sont bien présents sur les personnes qui sont déprimées, qu’il y a une zone qui s’appelle l’hypocampe qui semble revenir à la normale donc qu’il y a des preuves pour suggérer que lorsque vous guérissez de la dépression, certains de ces changements peuvent revenir à la normale.
“Ce changement de taille du cerveau va permettre aux médecins de mieux identifier la dépression via un IRM et d’écarter d’autres maladies psychiatriques ou neurologiques. L’IRM permet aux scientifiques de mieux mesurer la structure du cerveau chez les personnes souffrantde dépression et de trouver ces changements.Matthew Kempton : “Une fois qu’on sait dans quelles zones ont lieu les changements et peut-être ce qui les a provoqués, on peut alors chercher de nouvelles façons de traiter une maladie en concevant de nouveaux médicaments pour traiter la maladie”Un meilleur diagnostic pour un meilleur traitement de la maladie.