« Siconstruire la ville sur la ville est une pratique urbaine qui remonte à la nuitdes temps, densifier le tissu urbain de nos grandes métropoles en construisantsur ses toits en est bien l’expression contemporaine.
»extrait de l’article« SURÉLÉVATION DES IMMEUBLES : ÉLEVONS-NOUS ! »publié le 11 juin 2013 par le Journal Copropriété dans son numéroN° 588 par Guillaume HECHT La densité démographique importante dans lesgrandes villes, ainsi que l’élévation du cout de l’immobilier par mètre carré,sont les deux phénomènes majeurs qui, en cas de leur coexistence dans une mêmeville, rendent la surélévation des bâtiments une solution assez efficace.Beyrouth est, à ce titre, l’une des premières villes présentant à la fois unedensité remarquable et un prix moyen de 5000 $ par mètre carré de terrain. Les parcelles vacantesdeviennent de plus en plus rares, avec de grands projets suffoquant la ville. La projection en hauteurdans un milieu urbain dense et cher est donc une solution adéquate. Celaengendre non seulement la protection de ce qui reste du patrimoinearchitectural libanais demeurant en danger dans cette région, mais aussi l’augmentationdu nombre des habitations sans occuper denouvelles parcelles, la contribution à maintenir la verdure restante entre lesimmeubles, et la protection de la périphérie de Beyrouth du balayage urbain etdes méga projets courants.
Cette intervention permet par suite d’attribuer desfacilités d’accès à ces bâtiments, tel que l’ascenseur, et une stabilitésurtout sismique mise à l’écart lors de leur construction…A part de la conservation de la tradition et del’esthétique urbaine, le problème leplus important concerne laLa« crise »environnementale fut le sujet majeur, objet de recherches concernant la mise enévidence de nouveaux matériaux et techniquesvisant limiter, voire éliminertoute sorte de pollutionstimulant le réchauffement de la planète, ledérèglement climatique, l’agrandissement du trou d’ozone dans l’atmosphère,l’épuisement des ressources naturelles clés, la pollution de l’air, l’eau, etdes sols, qui exposent notre planète à un grand danger. Et puisque le secteurbâtiment consomme plus que 50% desressources naturelles et de l’énergie, et contribue dans la production d’unetrès grande quantité de déchets, il sera incontournable alors de conserver lesconstructions existantes et d’essayer de réduire la quantité de déchetset d’utiliser desmatériauxrenouvelables.De nos jours,indispensable aujourd’huiétablirune étude de l’impact énergétique, environnemental et économique des choixtechniques et programmatiques, s’avère recommandé lors de lancement d’unnouveau projet structural, et l’arrangement d’une conception de calcul et d’uneprocédure d’exploitation, d’exécution, et d’entretien à long terme. d’intégrer l’impact énergétique des choix techniques etprogrammatiques, de l’incidence environnementale de la structure et de son coûtde fonctionnementdans la conception et l’étude d’un projet quelconque.
Toutce que nous venons de dire a mis en relief l’intérêt de l’adoption d’opérations de réhabilitation, àsous-titre une extension qui intervient le plus souvent dans les vieuxétablissements du milieu urbain étant donné l’état général du milieu urbain, sont les casd’intervention les plus courants sur les vieux établissements. Il est doncindispensable lors de la conception et de l’étude d’un projet quelconque, detenir compte de l’impact énergétique des matériaux, des techniques deconstruction et du programme à incorporer, ainsi que de l’influencede lastructure sur l’environnementet de son coût de fonctionnementet d’entretien àlong terme. Ce qui nous mène à adopter les opérations deréhabilitation -extension qui, étant donné l’état général du milieu urbain, sont les cas d’interventionles plus courants sur les vieux établissements.Si pour un projet neuf, une approcheclassique semble être convenable, celle-ci n’est plus le cas pour l’étude des structuresexistantes. Une panoplie de choix serait traitée par l’ingénieur.
D’où, unesérie de scénarios différents de diagnostic et de faisabilité se mènerait dansle contexte d’évaluer la pertinence et l’efficacité de chaque solution. Endernier lieu, la solution la plus adéquate et/ ou la moins coûteuse seraitadoptée. Cependant, et alors que la surélévation présente bien des avantageséconomiques, comment se fait-il qu’il existe aussi peu d’exemples de surélévationd’immeuble en copropriété?Comment doncréaliser cette jonction entre un bâtiment ancien et un autre moderne? Quellessont les mesures à prendre lors de ces travaux, surtout en ce qui concerne larésistance d’une telle structure fragile ?Comment assurerun équilibre entre l’environnement et la construction urbaine ? De plus,dans quelles mesures un ingénieur peut-il résoudre ces problèmes urbains etdémographiques au lieu de compliquer le tissu urbain déjà existant?Dans cette mémoire, nous visons traiter la problématiquede l’extension et la surélévation d’un bâtiment situé à l’Achrafieh – Est de Beyrouth,l’un des plus beaux quartiers de cette ville, autant quel’un des plus riches.Il est reconnu pour son importante situation commerciale, résidentielle,artistique et culturelle. Dans le but de sauvegarder les musées et le caractèrepatrimoniale de cette région, les ingénieurs et entreprises se mettent àfavoriser et encourager le processus de la réhabilitation. La simple rénovationde musées et Palais, s’effectuerait grâce à des techniques de réhabilitationsoit par renforcement des éléments détériorés, soit par addition d’autreséléments.
L’exemple de la maison jaune illustre un important cas de rénovationcontemporaine de l’ancien. Ancien immeuble, présente musée, comme quoi présentaitunlieu singulier par la superposition d’une architecture domestique et d’une« architecture de guerre », élaborée par les francs-tireurs qui ontoccupé le bâtiment durant la guerre civile. Dans ce qui suit, une étude théorique et pratique seramenée, en vue d’établir une procédure convenable d’extension et desurélévation. Ainsi, une série de choix de techniques d’extension et desurélévation se présente. Dans ce projet, la réhabilitation sera expliquée, etillustré pour l’exemple d’un bâtiment situédans ce quartier,…